LES GRANDES BATAILLES WW1 ...PASSCHENDALELE

L'étymologie de Passchendaele est probablement dal van Pasko (« vallée de Pasko »).
En 1917, devant l'avance des Allemands et les contre-offensives alliées, le village fut évacué par ses habitants, qui trouvèrent refuge jusque dans le Sud de la France. Il fut entièrement rasé au cours de la bataille de Passchendaele (nom utilisé par les Britanniques), bataille d'Ypres (Ypernschlacht) pour les Néerlandais, bataille de Flandre (Flandernschlacht) pour les Allemands, de juillet à novembre 1917, une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les bombardements intensifs ayant détruit les systèmes de drainage, l'immense champ de bataille se transforma en un bourbier encore augmenté par des pluies continuelles. Les troupes britanniques, néo-zélandaises, australiennes et ….
Surtout canadiennes payèrent un lourd tribut. ( Tous ces caribous morts )
Le cimetière de Tyne Cot, qui regroupe les victimes britanniques et du Commonwealth, est le plus vaste cimetière géré par la Commonwealth War Graves Commission. Se trouvent aussi sur la commune le mémorial canadien, New British Cemetery, et le mémorial des forces néo-zélandaises. Des commémorations y ont lieu chaque année.
Contexte
Après le succès obtenu en 1917 lors de la bataille de Messines par les troupes britanniques du général Plumer, Douglas Haig, le commandant en chef de la British Expeditionnary Force estime qu’une percée est possible.
Il choisit le secteur d’Ypres pour lancer son offensive, au sud-ouest de la Belgique. Grâce à cet assaut, il espère atteindre les bases de U-Boot à Bruges car, à cette époque, la guerre sous-marine commence à peser sur l’effort de guerre britannique.
L’objectif premier reste cependant de déloger les Allemands de leurs positions entre Westrozebeke et Broodseinde avant l’hiver. L’offensive doit être rapide, sous peine de subir les pluies qui transforment le terrain en bourbier. Malheureusement, des averses continuelles s’abattent sur le secteur plus tôt que prévu, mais la date de l’attaque est maintenue. Le centre du dispositif est confié à la Vth Army du général Hubert Gough, à sa droite se situe la IInd Army de Plumer et à sa gauche la 1re armée française d’Antoine. Les armées de la Triple-Entente font face à la IV. Armee.
La bataille
L’offensive débute à 3 h 30 au matin du 31 juillet, ralentie par un épais brouillard. Malgré la lenteur de la progression, plusieurs villages sont pris. Cependant, la pluie freine les mouvements au sud-est, permettant aux Allemands de se réorganiser. Le 16 août, Haig lance une nouvelle offensive : l’armée de Gough est lancée contre la ligne Geluveld-Langemark qui est prise mais l’attaque s’enlise et le moral des troupes britanniques est au plus bas.
Haig lance alors la IInd Army à l’assaut du plateau de Geluveld au sud d’Ypres. La troisième offensive de Passchendaele débute le 20 septembre à 5 h 40. Quatre divisions se lancent à l’attaque sur un front de 6 km. La progression est pénible et les Allemands utilisent pour la première fois du gaz moutarde, baptisées ypérite du nom de la ville d’Ypres.
Une division atteint presque Beluveld et le Bois du plygone est conquis. Au nord la Vth Army progresse le long de la voie Ypres-Roulers jusqu’à Zonnebeke. La dernière attaque est confiée au corps canadien de Currie avec pour objectif les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt. L’assaut débute à 6 heures le 6 novembre. Les 1st et 2nd divisions enlèvent les deux localités au prix de 2 238 pertes. La bataille de Passchendaele, ou troisième bataille d’Ypres, se termine là.
Bilan
La bataille a permis de soulager l’armée française et de faire progresser le saillant d’Ypres de 8 km mais au prix de 8 500 pertes pour les Français, 300 000 britanniques. Les pertes allemandes s’élèvent à 260 0000 morts, blessés et disparus.
Vues aériennes montrant Passendale avant et après l’offensive

















MEME BOUE ......MEME BOUGRE......MEME SANG
Soldat français donnant du feu a un soldat allemand

En 1917, devant l'avance des Allemands et les contre-offensives alliées, le village fut évacué par ses habitants, qui trouvèrent refuge jusque dans le Sud de la France. Il fut entièrement rasé au cours de la bataille de Passchendaele (nom utilisé par les Britanniques), bataille d'Ypres (Ypernschlacht) pour les Néerlandais, bataille de Flandre (Flandernschlacht) pour les Allemands, de juillet à novembre 1917, une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les bombardements intensifs ayant détruit les systèmes de drainage, l'immense champ de bataille se transforma en un bourbier encore augmenté par des pluies continuelles. Les troupes britanniques, néo-zélandaises, australiennes et ….
Surtout canadiennes payèrent un lourd tribut. ( Tous ces caribous morts )
Le cimetière de Tyne Cot, qui regroupe les victimes britanniques et du Commonwealth, est le plus vaste cimetière géré par la Commonwealth War Graves Commission. Se trouvent aussi sur la commune le mémorial canadien, New British Cemetery, et le mémorial des forces néo-zélandaises. Des commémorations y ont lieu chaque année.
Contexte
Après le succès obtenu en 1917 lors de la bataille de Messines par les troupes britanniques du général Plumer, Douglas Haig, le commandant en chef de la British Expeditionnary Force estime qu’une percée est possible.
Il choisit le secteur d’Ypres pour lancer son offensive, au sud-ouest de la Belgique. Grâce à cet assaut, il espère atteindre les bases de U-Boot à Bruges car, à cette époque, la guerre sous-marine commence à peser sur l’effort de guerre britannique.
L’objectif premier reste cependant de déloger les Allemands de leurs positions entre Westrozebeke et Broodseinde avant l’hiver. L’offensive doit être rapide, sous peine de subir les pluies qui transforment le terrain en bourbier. Malheureusement, des averses continuelles s’abattent sur le secteur plus tôt que prévu, mais la date de l’attaque est maintenue. Le centre du dispositif est confié à la Vth Army du général Hubert Gough, à sa droite se situe la IInd Army de Plumer et à sa gauche la 1re armée française d’Antoine. Les armées de la Triple-Entente font face à la IV. Armee.
La bataille
L’offensive débute à 3 h 30 au matin du 31 juillet, ralentie par un épais brouillard. Malgré la lenteur de la progression, plusieurs villages sont pris. Cependant, la pluie freine les mouvements au sud-est, permettant aux Allemands de se réorganiser. Le 16 août, Haig lance une nouvelle offensive : l’armée de Gough est lancée contre la ligne Geluveld-Langemark qui est prise mais l’attaque s’enlise et le moral des troupes britanniques est au plus bas.
Haig lance alors la IInd Army à l’assaut du plateau de Geluveld au sud d’Ypres. La troisième offensive de Passchendaele débute le 20 septembre à 5 h 40. Quatre divisions se lancent à l’attaque sur un front de 6 km. La progression est pénible et les Allemands utilisent pour la première fois du gaz moutarde, baptisées ypérite du nom de la ville d’Ypres.
Une division atteint presque Beluveld et le Bois du plygone est conquis. Au nord la Vth Army progresse le long de la voie Ypres-Roulers jusqu’à Zonnebeke. La dernière attaque est confiée au corps canadien de Currie avec pour objectif les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt. L’assaut débute à 6 heures le 6 novembre. Les 1st et 2nd divisions enlèvent les deux localités au prix de 2 238 pertes. La bataille de Passchendaele, ou troisième bataille d’Ypres, se termine là.
Bilan
La bataille a permis de soulager l’armée française et de faire progresser le saillant d’Ypres de 8 km mais au prix de 8 500 pertes pour les Français, 300 000 britanniques. Les pertes allemandes s’élèvent à 260 0000 morts, blessés et disparus.
Vues aériennes montrant Passendale avant et après l’offensive

















MEME BOUE ......MEME BOUGRE......MEME SANG
Soldat français donnant du feu a un soldat allemand
